top of page
Rechercher
  • Photo du rédacteurAgnès Boy

Royal Mer nous embarque avec sa première sneaker made in France !

Dernière mise à jour : 31 mai 2022

Début mai. Le rendez-vous est pris afin de (re)découvrir la tricoterie Royal Mer. Destination « Sud-Loire, » comme on dit à Nantes. En pleine campagne, non loin des vignes, nous arrivons à La Regrippière devant un vaste bâtiment de 5 000 m2 hébergeant le site de production. Hervé Coulombel, président de la marque, nous retrace l’histoire de cette société qu’il a rachetée avec Xavier Lépine, en mars 2016, alors qu’elle était en liquidation judiciaire.

collection, Royalmer,mer,bloggingeralouest
collection printemps-été 2022

Présentation

A l’origine, c’était une femme de la région, Marie-Louise Soulard, qui tricotait des pulls pour ses voisins. Avec son fils, ils décidèrent de créer une petite entreprise de confection et « Royal Mer Bretagne » vit le jour en 1946. Entre sa création et les années 1970, la manufacture aura le vent en poupe avec plus d’une centaine d’ employés. Puis, la société se diversifiera dans le textile autre que la maille. Et subira de plein fouet la forte concurrence asiatique au début des années 2000.





La renaissance

Depuis 2016, la direction actuelle a pris un tournant décisif en reconcentrant l’activité de Royal Mer autour de son ADN : le tricotage. Terminé les bermudas, chemises et autres layettes, on revalorise le savoir-faire ancestral de l’entreprise tout en lui apportant une identité plus moderne.

Le pull marin reste un incontournable mais l’offre s’est enrichie autour de ce modèle classique : éventail de couleurs, mailles différentes, nouvelles pièces (hoodie, salopette et même sur-chemise pour l’hiver prochain) gamme de fils naturels* (laine foulée, laine vierge, mérinos, coton égyptien), détails trendy (coudières contrastées), etc.

La société entreprend également des collaborations avec d’autres marques locales, éco-responsables. Par exemple, Berthe aux grands pieds ou encore Friendly Frenchy qui fabrique des lunettes en coquillage et qui a créé, en l’occurrence, des boutons en coquillage.

Pour cette saison, Royal Mer va plus loin dans l'innovation. Et nous propose sa première chaussure tricotée, Made in France, certifiée Origine France Garantie.



knit1, sneaker,tricotée,RoyalMer,madeinfrance, blog,gingeralouest
La Knit1, première sneaker éco-conçue et Made in France


La sneaker Knit-1 :

Il s'agit d'une sneaker unisexe**, au design épuré, légère (seulement 230 grammes), totalement éco-conçue.

Elle est composée de :

- polyamide recyclé pour l’extérieur de la tige

- polyester Primaloft Bio™, fibre issue de matériaux recyclés, en majorité de bouteilles en plastique pour l’intérieur de la tige.

Le tout, tricoté en un seul morceau à l’usine Royal Mer.

- Et du caoutchouc recyclé à 30% pour la semelle antidérapante et résistante réalisée par la société italienne Vibram©.

La tige et la semelle sont assemblées à quelques kilomètres, au sein de la Manufacture 49 à Mauges-sur-Loire, autre entité dont le savoir-faire artisanal est reconnu depuis 1927.



Fort de ce dynamisme et de ce nouveau produit tricoté, la société souhaite développer son aura à l’internationnal. A l’heure actuelle, il existe quatre boutiques en nom propre : à Dinard (siège social), La Baule, La Flotte en Retz et à Pont-Aven (ouverture en juin), de nombreux revendeurs multimarques et bien sûr, le site marchand. Aujourd'hui, seulement 10% de son chiffre d’affaires concerne l’Europe du Nord (Allemagne, Suisse) et quelques clients au Japon. Sa présence au Pitti Umo*** en juin prochain, devrait changer la donne.



* les fils proviennent de filatures italiennes (la laine vient en majorité d’Australie et de Nouvelle Zélande)

**Du 37 au 46. 149€

*** l’évènement incontournable de la scène mode masculine, qui se déroule à Florence.


photos ©RoyalMer


visite du site de production Instagram



 


hoodie,mérinos,RoyalMer,madeinfrance, blog,gingeralouest
hoodie en laine mérinos, collection PE22

Etapes de confection d’un pull

- Brainstorming au bureau de style/patronage.

- Programmation via l’ordinateur afin de concrétiser le stylisme

- Elaboration de la matière à partir du fil choisi (30 machines tricoteuses)

- Mise à plat des panneaux 3/4 jours pour que la maille se replace

- Lavage à froid des panneaux

- Coupe des panneaux aux ciseaux ou couteau électrique

- Regroupement des morceaux par catégorie

- Montage et assemblage du modèle

- Passage final et dernier contrôle qualité.

Soit plus de 1000 à 1200 pièces mises en sachet par semaine.









20 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout
Post: Blog2 Post
bottom of page